Faire ensemble
Semestre 5 & 6 : diplôme et mémoire
FAIRE, un processus de Mutation des formes céramiques
“FAIRE” est une collaboration avec Clémentine Long basée sur la co-création et la transmission. Ce projet tend à la sensibilisation et à la prise de conscience du temps et du processus conception, par le biais de courtes vidéos et d’une exposition. Cette production démontre une aptitude à la démarche de création menée collectivement, à travers des rencontres matérielles et humaines. Porté par une méthode empirique et des moyens graphiques, ce laboratoire de recherche se tourne vers l’exploration de formes, de textures et de couleurs et est ensuite transposé dans différentes techniques de réalisation et matériaux. À partir d'éléments graphiques en papier, une gamme colorée et une typologie de forme se dégagent. La co-création débute dans l'échange de composition colorée et de l’interprétation à l'atelier, elle se poursuit dans une réalisation graphique à quatre mains, mêlant le collage et le dessin. Dans un second temps, ces silhouettes sont déclinées de manière plastique et numérique, elles sont confrontées à une rencontre technique et matériologique par association et déformation.
Cette rencontre se caractérise par une action de déformation issue de chute de cuir, la particularité de ces peaux contraint les formes par leur traces manufacturé, laissant l’argile prendre place ainsi fusionner avec celle-ci. D’un autre côté chaque silhouettes sont déclinées, traitement de texture, d’assemblage, d’embossage, d’ajourage et de couleur.
FAIRE, une rencontre
Le passage à la conception laisse place à l'organisation de la collaboration. Plusieurs méthodes sont mises en œuvre. Dans un premier temps, la collaboration diachronique, l'échange des productions ; l’interprétation graphique des collages et la réalisation d’un volume ou encore l'évolution d’un volume a traver une déclinaison matériel et technique. Dans un second temps, la collaboration synchronisée ; le travail en parallèle d’une même technique ou matériaux. La typologie de silhouette est alors déclinée par la technique principalement le tournage et le coulage. Dans un troisième temps, la collaboration fusionnelle ; la création en simultané, une production réalisée à quatre mains. La co-création graphique, réalisé une composition mêlant nos deux univers le collage et le dessin.
La réalisation de différentes façons de collaborer nous ont amenées à nous approprier la meilleure façon de concevoir. Cette production à quatre mains évolue de jour en jour, chaque collaboration étant unique, la nôtre se caractérise en différentes temporalités. La collaboration diachronique a fait débuter notre production en volume et de mettre en place un protocole de déformation, laissant à la fois son espace et sa touche personnelle dans la conception des silhouettes. D’un autre côté, la collaboration synchronisée, nous a permis une émulation créative, le fait de se stimuler l'une l’autre. Ce dépassement de soi a laissé place à un projet ambitieux, face à ce large choix d’exploration, la délégation des tâches est alors primordiale. Certaines difficultés comme l’éloignement par la délégation des tâches ont été résolues par la collaboration fusionnelle, il est vrai que la collaboration peut amener à la discorde de se fait ce temps de conception a permis de souder le binôme et de repartir sur une nouvelle lancée d’exploration. |
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semestres 3 &4
LE CERCLE & L'ALTÉRITÉ
Le cercle et l’altérité, est un projet en collaboration avec Clémentine long. Ce projet à quatre mains est née suite a une réflexion sur la notion de co-création.
La Co-création est un échange/partage de savoir-faire et de techniques entre plusieurs personnes, amenant un processus de création. Passant par une phase d’analyse de recherche et d’expérimentations de différentes maîtrises des matériaux et des savoirs, afin de rendre cette rencontre innovant. Ainsi basée sur des principes d’interaction humaine, appliqués à des matériaux ou techniques dans les champs du design et de la création selon trois procédés d’échange. Il s’agit de la confrontation, la connexion et la fusion, qui sont mis en lien pour aboutir à un compromis et une mise en œuvre technique hybride.
Comme point de départ, nous nous sommes basées sur nos expérimentations plastiques de marbrage sur papier, utilisant à la fois de l’eau, de l’huile et des pigments. Ce système hasardeux fait émerger des formes aléatoires, composées de traces, de courbes, de bulles, de réserves. À partir de ces résultats éclectiques, nous avons choisi de sélectionner certaines formes et d’en extraire les traits principaux afin de les synthétiser pour ensuite les mettre en volume.
C’est une recherche figurative dans les formes aléatoires. La synthèse passe par la numérisation des expérimentations papier, le découpage de certaines formes et le dessin au trait ou vectoriel.
Papier Cuve
Collage et Composition et projection des formes.
à l'atelier.. Production à la plaque
Passant de la plaque à l’objet, du plat au volume, l’objet doit s’adapter au corps, le suit mais le contraint aussi. Les plaques épousent la courbe du corps, s’adaptent à un volume spécifique. Elles contraignent le mouvement de manière universelle. Tirer profit de la maléabilité de la terre pour l’adapter au corps comme un textile posé sur un volume. Nous avons voulu transposer les effets marbrés issus de nos expréreimenations en collorant dans la masse de la faënce blanche. Nous avons donc expérimenter differents procédés.
Ce projet à quatres mains nous a permit de travailler de manière éfficace. La délégation des taches et le partages de nos expérimentation, ma amené le goût du partage. La transmission et le partage de connaissance ne peuvent s’imaginer seuls. La collaboration et la co-création prennent une place importante dans cette formation. La nécessaire union de deux univers similaires permet un travail approfondi et aide à la progression de l’un et de l’autre. Le faire ensemble, signifie évoluer ensemble et s’entraider. Cette expérience humaine commune est réunie par le matériau céramique et par l’envie de le transformer. la notion du faire peut être défini comme processus de transformation, de construction, de façonnage, comme processus de partage. |
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Cette formation ma permis de me rendre compte de l’importance de la transmission et du partage. Ce que je découle de cette réflexion, c’est qu’un processus de création et de fabrication n’est pas uniquement solitaire, il peut être collectif. Cette formation ma transmise le goût du partage et le goût du travail ensemble.
semestres 1 &2
HASARD & GÉOMÉTRIE
Pour ce projet nous avons visité la FONDATION JEAN ARP, afin découvrir son travail de sculpture. Jean ARP et Sophie Taeuber exploite le hasard pars des formes géométriques, ce duo se complète. Arp utilise les courbes, inspiré par la nature et le corps, il produit des volumes onctueux, entre forme et contre-forme. Tous comme les rond de bosse et les ajourées, chaque sculpture est unique, et laisse paraître un tous nouveau sentiment. La forme évolue au cours de sa réalisation, il la laisse vivre, grandir en fonction de ses ressentis et de ses sentiments. Évider, rajouter, extruder, soustraire.. Il se laisse porter par ses inspirations, il amène des formes abstraites et poétiques. La lumière est un outil important pour ses créations, les ombres dévoilées un nouvel aspect de ses volumes. Il laisse ses sculptures brutes, le matériaux se suffit à lui-même, sans socle il casse les codes de la sculpture. Ils se complètent et s’inspirent. Avant-Gardiste il a choisi de ne pas tous maîtriser, de laisser cours à ses mains et ses intuitions, ils innove. Nous pouvons constater une rupture avec ses prédécesseurs et l’héritage pictural. Les productions sont réalisées de façon aléatoire, mais les créations finales montrent une composition rigoureuse. Utiliser un processus hasardeux amène une composition réflechie ?
Prendre en compte le Hasard, intégrer l’Imprévu. Je ne maîtrise pas la part du procédé, je trouve ce que je n’ai pas anticipé. La surprise de ses formes flottant entre absence et abondance. La répétition de nouveaux accidents dévoilent des ondulations lègères et aérées, elles rendent organiques les formes géométriques. Superposition d’empreintes de différentes couleurs qui laissent paraître de nouvelles courbes, fluides. La délicatesse de ses oscillations dessine de sveltes silhouettes, gracieuses et fluettes allures organique. Ces aléas expriment la Biologie du Hasard. |
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STAGE Cuisson Raku