Préparé en deux ans, le diplôme des métiers d’art n'est aujourd'hui plus proposé comme formation au lycée Jean-Pierre Vernant. Il a été remplacé par le DNMADe.

Sur la base du constat objectif que les métiers de la création réinventent constamment leur périmètre, le choix a été fait lors de la création du DNMADe de rassembler au sein d’un même diplôme Design et Métiers d’arts, les deux entités se déclinant en parcours différenciés, mais avec une porosité méthodologique. Le DNMADe Matériaux hérite de la même volonté que le DMA de confronter les pratiques artisanales de la céramique et du textile avec le potentiel des outils et des technologies numériques. C'est pourquoi nous conservons comme un héritage l'ensemble des projets de diplômes des Métiers d’Art du Lycée Jean-Pierre Vernant sous la forme d'une présentation synthétique.

CONSTRUCTIONS LINÉAIRES

Une ligne est un trait, un tracé, la trace du point en mouvement. La ligne est aussi bien utilisée en géométrie et en architecture comme un outil de mesure, de structure et de construction ; que dans les domaines du dessin et de l’écriture comme un moyen d’expression. 

Si la ligne peut construire et exprimer, peut-elle exprimer en construisant ? Construire en s’exprimant ? Quelles qualités graphiques possède-t-elle ? 

En traduisant l’idée de ligne par le fil, un premier travail de construction par la ligne a été réalisé sur des matières textiles tissées, par les actions de tissage, re-tissage et dé-tissage. Le dé-tissage modifie le rythme de la trame des tissés, soit son aspect visuel et sa structure. Re-tisser par de nouveaux fils et donc de nouvelles « lignes » aux couleurs et textures différentes permet de reconstruire la matière dé-construite tout en créant de nouvelles trames visuelles.

Un second travail a été réalisé en utilisant la ligne d’un point de vue plus architectural, comme élément de structure. Soulignée par des techniques traditionnelles telles que le point bourdon, la baleine, le moulage ou encore le patronage numérique, la ligne permet de créer et de faire exister le volume autour du corps de la femme.

Cette recherche aboutit donc à la production de deux gammes : les surfaces filaires, travail de la matière tissée proposé sous forme de demi-kimonos, et les structures filaires, travail de construction d’un volume par la ligne. 

Ce projet questionne ainsi la construction par la ligne, ses possibilités de structure, son impact visuel et son rôle dans le domaine du textile, aussi bien dans la création d’un tissu que dans le savoir-faire du modéliste.

 Textile : structures filaires

Textile : structures filaires 

Textile : structures filaires

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